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et la compagne démon enfance, ma tabatière de sanguine montéeen or-et de forme ovale. Je me recommande à son souvenir.
Je donne et lègue à rria nièce, Mme de La Pré­valayé', ma tabatière d'ivoire, doublée d'écaillé et montée en or, comme'une légère marque-de ma tendresse pour elle.
Je donne ét lègue'à mon élève, mon neveu et mon filleul Geoffrion de Merville, un diamant de vingt louis. Ori lui rerriettra le prix, ou il le choi­sira à son goût.. • '
Je donne'et lègue à Mme de Vandeuil, fille de M. Diderot (1), une bague de cornaline antique,
chevalier de Yalori dont il est bien souvent question dans les Mémoires de Madame d'Epinay et qui fut ljami de M11- d'Ette, personne équivoque dont il est également parlé nombre de fois dans le même ouvrage. Cette demoiselle s'appelait de son vrai nom-Marie-Louise-Philippine Leducq d'Ette, était née à Valenciennes (Nord) et mourut le 24 mars 1785.rue Neuve-du-Luxémbourg, n° 24.'
(1) Marie-Angélique/fille de Denis Diderot et d'Anne-Antoinette Champion-, mariée à Abel-François-Nicolas Ca-roilhon de Vandeuil, écuyer, trésorier de France, morte à Paris le 8 mars 1824, à l'âge de 71 ans. On lui doit une Notice sur Diderot-, son père, réimprimée'en 1841-dans le second volume des Lettres à Mademoiselle Volland, publiées chez les frères Garnier. Ces lettres, si intéressantes pour